Mix



flash oriental dans la matière 
à 8h16 et des poussières
Un nuage laid dans l’été
Naissait
marée létale
De sa lumière aveuglante 
La méduse irradiait
des chairs brûlantes 
Little boy avait des fuites d’ idées
Et Fat man les ailes brûlées
Le brainstorm était sans égal
et la peur animale
nous avons l’arme à l’œil
Dans les séances de cinéma
des cadences infernales
Galop de pur-sang froid
fondu au noir 
et coagulation 
Hollywood et Goebbels gomment
la différence
en Roumanie ou sur l’atoll
de Bikini
Des pin up au sex appeal
et une pile à combustion
Explosion dans les villes 
et les bons à rien
annoncent vite l’ordre supérieur 
La super production
Promenades oisives dans le désert 
dans les allées du millénaire 
mains baladeuses et œil en rut 
Jacks sur secteurs à la dérive
en ut mineur dans l’ascenseur
Petites coupures sur l’échafaud, 
tranches horaires et mitrailleuses
C’est l’âge d’or
des gammes croisées
dans les grandes surfaces 
La télésurveillance et les cerbères
accordent l’espace aérien 
à des techniques de localisation 
à des interventions à distance
imposent l’errance 
au sein de rien
Une coquille vide
Un clergyman
le système est opaque
l’horizon pourrait être « fléché » 

un nuage.
l’œil tactile
« station immobile ». [Blanc] station immobile. 
le paysage se déplace. 
il n’y a plus que de l’espace parcouru.
Il y a le pas du cheval,
sa contraction musculaire 
la forme du cheval
 le galop 
le corps du cheval.
la matière cheval
C’est bouleversant ça un cheval au galop 
c’est le grand cri hors du temps
On a vu l’image mouvement 
On a vu l’image temps 
jalonnées par des cris insolites 
je dis, ah ! 
" Il faut bien s’arrêter " 
c’est un cri 
vous ne remonterez pas 
l’homme animal

C’est comme pour les poissons 
comme les cris des poissons 
vous n’entendez pas le cri des poissons 
c’est mon point d’attaque 
tout va bien, on y va. On y va
La durée 
Le cadre 
La préparation de l’extinction 
La préparation de l’extinction 
Envisager la prudence
la trompette entre à tel moment
le timing, le bon moment. 
l’autre pôle. 
des états de choses. 
des états de choses. 
voyez les poissons. 
des états de choses très, très curieuses, très profondes très importantes, 
pfiou, nan, nan… 
s’en aller, s’en aller, avec les sauvages, les schizophrènes... 
un langage bestial 
des poils qui se hérissent, un rictus de la bouche, 
L’homme descend des grenouilles et découvre son sexe 
Au Pavillon des miroirs, les sourire sont blindés,
 Au sens propre comme défiguré.
vous devrez impérativement vous décharger
Il est des lieux où on se sent mal, au vent et au soleil.
le futur est situé en un lieu-dit «hurle vent",
il faut être prudent
Saint guy danse se met à faire des grimaces de la face. 
Ainsi danse Guy
Une danse guerrière 
Une chorée électrique 
Un incendie de l’hémisphère.
Alain est un sourcier un chercheur d'eau souterraine 
utilisateur de la pendule de coudrier
Il est un corps capable d'osciller autour d'un point fixe.
il est un mécanisme utilisé pour la conversion d'un rythme, 
Il permet de réguler le mouvement des horloges
il est synonyme de balancier 
de pendule à mercure pour particulier
Il est la vitesse d’un projectile sortant d’une arme à feu
statue de sel, il scrute les horizons lointains
un cerveau curieux de tout n’est qu’une route 
et cette soif de paysage
les statues de l'île de Pâques
la vallée des roses 
les montiporas plateaux , 
les anémones 
L'odeur fraîche et âpre de la sauge touche à la parole.


Mise en bière à l’heure 
une habitude  
Un bitume de solitude
En écoute pour la descente d’Embruns

maître-mot au rendez-vous.
Equinoxe point vernal équinoxe de mars
nuit égale
L’homme, une terre brûlée
est assigné à résidence 
Il ingère le monde qui manque ou expulse un trop-plein 
la confusion règne absolument 
sur le sens du mouvement 
énervement 
fracas et furie
qui ne signifient rien
Petits-fils de Darwin est en colère
Au  loin brillent les étoiles 
Il est minuit, Nous évoluerons. 
vol au dessus d'un nid de termites 
d’une Région de « sujets » réducteurs de tête.
Les rois amnésiques,
y errent sur la lande, 
une « âme » épinglée sur le corps
Ils passent leurs jours à se vautrer dans la banlieue du sublime
(…) être seul (…) attendre (…) 
l’océan. 
Pourquoi moi ? 
On me demande régulièrement pourquoi je suis passé
Vendredi 
Sur mon île
J’ai la lucidité
je désire les contraires.  
J’atteint la ligne de flottaison
au risque de la dispersion, 
je fends l’armure 
j’épouse jusqu’à l’ordinaire du son de cloche, d’une sonate
j’ai le sot projet de me peindre 
je suis adonné aux fureurs et aux ivresses
je vous ai connu, adieu ! 
je me frotte les yeux,
et je sort dans l’étrangeté
dans la splendeur catastrophique
mes passions tristes se laissent éteindre
 Je suis un intervalle potentiellement explosif
un Précis de décomposition
j’ai besoin de
vacance primordiale